Le cheval est tout d’abord un être vivant, qui réagit, interagit, sent et ressent. Il n’est donc pas un outil, un objet de médiation, mais bien un PARTENAIRE dans nos activités de médiation. Il fait rêver, nous fascine et peu aussi faire peur.
Le cheval est un être social, il vit en groupe et interagi sans cesse avec ses congénères, son environnement mais aussi avec l’humain.
Il communique avec nous à sa manière, au delà du langage verbal, il capte nos mouvements, les micros signes, que nous émettons continuellement sans nous en rendre compte.
Il sait donc voir, sentir, et ressentir ce que nous n’arrivons pas à entendre ou comprendre.
Le poney prend le temps de regarder, d’écouter, de rentrer en contact de tisser des liens.
Il ne juge pas, il vit l’instant. Il s’en remet au rythme de celui qu’il accompagne. Il peut apporter une touche d’affectif pour ceux qui en manque.
Par son rôle de médiateur, le cheval peut également redonner ou donner confiance en soi.
Le poney peut-être cadrant et valorisant. Il peut être grand, fort, réactif, impressionnant.
Nous devons respecter des règles afin que nos relations se passent le mieux possible.
L’approcher, l’apprivoiser demande de respecter des codes, des règles mais quelle fierté nous pouvons ressentir quand nous arrivons à nous en faire un allier, un ami, un confident.
Le cheval est porteur : la mise à cheval amène de multiples sensations : balancement, chaleur, qui ont un effet apaisant.
Les 5 sens peuvent être développés par le contact à l’animal.
De plus, se laisser porter au pas, fait travailler 300 muscles, facilite le tonus musculaire et reproduit les mouvements locomoteurs de la marche.